American dream



Vendredi 01 avril 2016 / Théâtre Alexandre Dumas

Le rêve promis, avec ce concert organisé par le TAD en collaboration avec l’Association du Jumelage, n’était donc pas … un poisson d’avril !

Certes, nous étions moins nombreux à 18h30, salle des Arts au MAS, qu’au concert qui a suivi, mais une quarantaine cependant, pour une conférence conduite par Camille Villanov de l’Orchestre national d’Île-de-France, entourée du chef d’orchestre canadien Nathan Brock et du jeune (21 ans !) violoncelliste américain Chad Hoopes.

Une musique classique américaine ?

Une musique puissante, technique et surtout énergique pour reprendre les termes de Chad Hoopes, inspirée du blues, mais aussi de sensibilité française, du moins en partie celle de cette soirée, avec Georges Gershwin, fasciné par Paris et marqué par le Groupe des Six, et avec Aaron Coplan, formé à l’école de Nadia Boulanger.

Cette conférence, toute simple dans sa forme, a touché l’assistance par son caractère intimiste et non didactique. Le charisme du chef d’orchestre et la jeunesse talentueuse du violoncelliste, ont de toute évidence conditionné l’assistance pour pouvoir apprécier la performance de l’orchestre.

Celui-ci, dans une salle pratiquement pleine (environ 650 personnes) nous a gratifié d’oeuvres de trois grands noms de cette musique américaine :

John Adams :                Concerto pour violon. L’un des plus beaux, nous dit-on, créé ces dernières années. Une mélodie un peu difficile, mais quelle puissance faite de technicité et de virtuosité de la part du violoncelliste Chad Hoopes. Impressionnant.

Aaron Coplan :                  Billy the Kid.                    Le célèbre hors-la-loi du Wild West américain dont les faits d’armes sont entrés dans la légende. Ambiance un tantinet nostalgique pour nous, amoureux de l’histoire américaine.

George Gershwin :           Un Américain à Paris     Une touche sentimentale, pour terminer.

Nous avions organisé un cocktail, à l’issue du concert, au bar du théâtre. Heureusement les approvisionnements étaient substantiels, car outre les membres conviés de l’Association, le passage obligé des musiciens devant le bar a été pour eux l’occasion d’en profiter et pour nous un grand plaisir de pouvoir s’entretenir avec ces professionnels (une centaine ce soir).

Merci à la Municipalité qui a patronné cette manifestation, à Madame Bauer, Directrice déléguée du TAD pour son support et ses conseils, et à tous ceux qui ont participé à l’organisation, et en particulier, Marie-Hélène, Régine, Marie-Jo, Brigitte, Marc, Jean-Claude.

Didier Briffaud